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20 Apr 2024

Un monde sans profs : ce sont encore les profs qui en parlent le mieux !

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Un prof de musique (critique sur Amazon) : 'On m'a offert ce livre de Véronique Bouzou, que j'ai trouvé vraiment passionnant. Tout est expliqué avec intelligence et lucidité, et on sent que c'est une professeure passionnée par son métier et investie d'une mission de vie : transmettre des connaissances et l'envie de lire et d'apprendre. Mais elle se heurte à la réalité : le manque de budget pour l'Education Nationale, la chute du niveau scolaire, la pauvreté du langage des jeunes.. Et on voit de plus en plus de jeunes désabusés, qui ne veulent plus faire l'effort de lire ou de se concentrer, car ils pensent qu'il suffit de devenir influenceur sur les réseaux sociaux pour devenir riche et célèbre...Et cette violence qui gangrène les établissements scolaires... Mais l'auteure garde foi en son métier qui la passionne, et elle propose aussi des solutions...' 

Un prof (critique sur TV Libertés) : "Je valide, en tant que prof, tout le propos de Madame Bouzou. Je loue sa lucidité, sa clarté, son courage et son humanité".

Une prof de Lettres classiques (critique sur Epoch Times) : 'Une entrevue très clairvoyante qui rejoint à 100 % mon expérience du métier ! Je suis moi-même professeur de Lettres classiques et j'ai enseigné le français et le latin pendant près de 5 ans dans l'Education Nationale. Cela a été une expérience difficile, mais enrichissante. Madame Bouzou a beaucoup de qualités et mériterait de devenir ministre de l'Education (j'ignore si elle y aspire, mais au moins elle agirait en connaissance de cause).'

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20 Apr 2024

Vers un monde sans profs ! - Le Zoom - Véronique Bouzou - TVL

 


Véronique Bouzou, professeur de français en région parisienne, a suscité un vif débat en publiant un livre-choc : "Ces profs qu’on assassine". Elle revient avec un nouvel ouvrage de fiction largement inspiré de son expérience personnelle, "Un monde sans profs". 

Tout commence sur ce constat : la France est à l’arrêt pour une durée indéterminée. Une seule question se pose : pour quelle raison ? Une seule certitude : tout a commencé dans une salle de classe. Véronique Bouzou décrit un monde enseignant confronté à l’insécurité, l’entrisme islamiste, l’invasion de la théorie du genre, le harcèlement sur les réseaux sociaux, les mesures sanitaires disproportionnées, des salaires trop faibles, la pression de certains parents ou bien encore l’arrivée de l’intelligence artificielle. 

Les défis ne manquent pas. L’école n’est finalement que le miroir de notre société, et c’est surtout le "politiquement correct" qui a tué la vocation d’enseignant. Ce livre s’adresse aux professionnels de l’éducation mais aussi aux parents et aux élèves. En vérité, à tous ceux qui refusent que l’on s’achemine inéluctablement vers… un monde sans profs.

16 Mar 2024

« L’École fabrique des jeunes qui ne respectent plus rien » - Interview Epoch Times France

 


Véronique Bouzou est professeur de français depuis une vingtaine d’années et enseigne dans un collège public de région parisienne. Elle vient de publier « Un monde sans profs », fiction dans laquelle elle décrit les problèmes qui minent le système scolaire français. 

Véronique Bouzou insiste notamment sur la pénurie d’enseignants et les difficultés de recrutement, la profession suscitant de moins en moins de vocations. Une situation d’autant plus alarmante que de nombreux professeurs titulaires sont tentés de « quitter le navire » du fait d’un mal-être de plus en plus prégnant. 

« L’Éducation nationale manque tellement de candidats qu’elle cherche des professeurs un peu partout. De plus en plus d’enseignants sont recrutés en quelques minutes via des annonces sur Leboncoin ou des “job datings”. Parfois, ce sont les parents d'élèves eux-mêmes ou les maires qui font la démarche de chercher des professeurs tellement il en manque. » 

Recrutés dans l’urgence, ces professeurs contractuels ne bénéficient d’aucune formation : « Ils sont embauchés à la va-vite, leur niveau parfois déplorable contribue aussi à la baisse du niveau général de l'école. Il faut avoir des compétences disciplinaires solides et une maîtrise de la pédagogie pour enseigner devant une classe. » 

Véronique Bouzou évoque aussi l’effondrement du niveau scolaire et la perte des savoirs fondamentaux : « En 4e et en 3e, plusieurs élèves ne maîtrisent pas les terminaisons verbales, la syntaxe. Certains ont très peu de vocabulaire et ne comprennent pas des mots simples. » 

Elle regrette également la paresse et le manque de curiosité des élèves : « Beaucoup d’élèves ne veulent pas travailler. Tout ce qui n'est pas fait à l'école n'est pas fait à la maison. Certains parents ne suivent pas le travail de leurs enfants. » 

« Quand nous étudions les grands auteurs, certains me disent : “Mais il est mort, m’dame ! À quoi ça sert ?” Quand vous essayez de leur apprendre du vocabulaire, ils pensent que vous venez du Moyen Âge et vous répondent : “C’est quoi ce mot ? Personne ne parle comme ça aujourd’hui, on est au XXIe siècle !” » 

L'enseignante aborde aussi les problèmes de discipline et l’autorité bafouée des enseignants, fruits selon elle de « plusieurs années de laxisme » : « L’autorité des professeurs a tellement été remise en cause ces dernières années que nous payons les pots cassés. Certains professeurs n'arrivent pas à obtenir le calme et doivent passer leur temps à crier. » 

Selon elle, l’omniprésence des écrans constitue également un facteur important dans l’effondrement du niveau : « Beaucoup d’élèves passent un temps fou sur les écrans à regarder des tonnes d'informations qui circulent très, très vite. C’est le zapping permanent. » 

Si l’addiction aux écrans entraîne des problèmes de concentration et de mémorisation préjudiciables à l’apprentissage, Véronique Bouzou estime qu’elle engendre aussi un manque d’empathie qui participe à la banalisation de la violence à l’école : « Les élèves manquent de vocabulaire, de culture générale, de connaissances, ils ont des préjugés sur tout, ils ne sont pas capables de s’exprimer correctement et de développer un raisonnement. La communication passe par la violence, ils en viennent tout de suite aux mains et à la grossièreté. » 

Bien que Véronique Bouzou admette être parfois en proie au découragement, elle ne se voit pas pour autant abandonner son poste : « Nous avons besoin d'un service public de qualité. Je sais que j'ai un rôle à jouer, nous sommes un rempart contre la barbarie et l'ignorance. C'est ce qui me porte tous les matins. »

00:00 Intro 02:14 Les professeurs recrutés sur Leboncoin ou lors de job datings sont-ils au niveau ? 09:08 Quel bilan pour Gabriel Attal au ministère de l’Éducation nationale ? 13:26 Le niveau des élèves français est-il inquiétant ? 24:48 Les élèves remettent-ils en question les savoirs dispensés par les professeurs ? 35:36 Pourquoi la voie professionnelle est-elle aussi dévalorisée ? 40:18 Quelles sont les principales ingérences idéologiques à l’école ? 43:31 Les professeurs sont-ils amenés à s’autocensurer ? 48:11 Certains programmes scolaires favorisent-ils une culture de l’excuse et de la victimisation ? 56:40 Quelles sont les dérives de l’école inclusive ? 01:03:30 Existe-t-il une banalisation de la violence parmi les élèves ? 01:09:54 La désinstruction rend-elle les élèves plus sensibles aux idéologies ? 01:14:11 Pourquoi continuer à enseigner malgré les difficultés ?

08 Nov 2023

Parution de mon nouveau livre - Un monde sans profs

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Entre difficultés de recrutement et démissions en série, le métier d’enseignant doit faire face aujourd’hui à une crise des vocations sans précédent. Qu’ils soient stagiaires, titulaires ou contractuels, qu’ils enseignent dans le public ou le privé, au niveau primaire, secondaire ou universitaire, tous les profs sont concernés, sans exception.

Mais alors pourquoi une telle désaffection pour le plus beau métier du monde ? Afin de comprendre les raisons profondes d'un tel désaveu, découvrons, le temps d’une année scolaire, le parcours de personnages fictifs représentatifs du corps enseignant que ce roman riche en rebondissements nous invite à suivre.

Confrontés à l’insécurité, l’entrisme islamiste, l’invasion des théories du genre, le harcèlement sur les réseaux sociaux, les mesures sanitaires disproportionnées, des salaires trop faibles, la pression de certains parents ou bien encore l’arrivée de l’intelligence artificielle, les défis ne manquent pas !

L’école n'étant finalement que le miroir de notre société, c’est surtout le "politiquement correct" qui a tué la vocation d’enseignant. Ce livre s’adresse bien sûr aux professionnels de l’éducation, parents et élèves mais également aux responsables politiques et médiatiques qui refusent que l’on s’achemine inéluctablement vers un monde sans profs.

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15 Sep 2023

Rentrée littéraire 2023 : des livres sur l'école que je recommande...

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A chaque rentrée littéraire de septembre (qui correspond également à la rentrée des classes !) paraissent des livres sur l'école. Le mien étant encore sous presse, je vous invite à découvrir des essais que j'ai sélectionné pour vous et qui apportent un éclairage singulier sur le monde de l'école... 

Les profs ont peur 

de Jean-Pierre Obin  

(Les Editions de l’Observatoire)

 

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Résumé : 

Trois ans après l'assassinat de Samuel Paty, où en est l’école et sa grande ambition laïque ?

Les professeurs peuvent-ils encore tout enseigner ? Les élèves osent-ils toujours prendre la parole ? Une enquête inédite, par l’auteur du fameux « rapport Obin ».

Donner un cours sur la Seconde Guerre mondiale sans évoquer le sort des Juifs, ne plus sanctionner les propos antisémites ou homophobes, devoir fermer les yeux devant des tenues manifestant une appartenance religieuse : c'est désormais le quotidien, en France, de nombreux professeurs. Quatre enseignants sur cinq reconnaissent craindre les conflits avec des élèves influencés par une idéologie politico-religieuse ; un sur deux admet s'être déjà censuré ; la peur contamine même les deux tiers de ceux qui enseignent l’histoire et l’éducation morale et civique...

Jean-Pierre Obin a recueilli les témoignages de tous ces professeurs qui baissent la tête par crainte des réactions d'élèves et de parents. Pendant que ces petits et grands renoncements se multiplient dans les classes, c'est l’école républicaine qui souffre et la laïcité qui se réduit comme peau de chagrin...

Ce livre appelle les responsables politiques et institutionnels à regarder ces réalités en face et à faire preuve de courage pour sauver l’école de la République - une école qui ne se couche pas devant l’obscurantisme et le fanatisme. Pour l’auteur, l’urgence est de former, soutenir et protéger les enseignants, et favoriser la mixité scolaire, afin de sortir les élèves et les établissements d’un entre-soi social, ethnique et religieux mortifère.

 

La Grande Garderie 

de Lisa Kamen-Hirsig 

(Albin Michel)

 

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Résumé : 


De réformes enterrées en révolutions pédagogiques, de nouveaux programmes en ministres soi-disant visionnaires, notre système scolaire est globalement devenu un lieu où l’on apprend l’obéissance, le dogmatisme, le mépris de la langue et de l’Histoire.


Que s’est-il passé pour que l’École se transforme en quelques années en une vaste garderie ?


S’appuyant sur de nombreux exemples et anecdotes, Lisa Kamen-Hirsig révèle comment nos enfants sont sacrifiés par une institution toute puissante, gangrénée par le gauchisme et l'égalitarisme.


Fièvre numérique, obsession pour la sexualité, abandon de la littérature... tout désormais concourt à priver les élèves de l’instruction à laquelle ils ont droit et du savoir que l’école est censée leur transmettre.


Il existe pourtant des solutions alternatives. Fondées sur le retour au savoir, à la liberté et à la responsabilité, elles ne demandent qu’à être testées. Et c’est la bonne nouvelle : parents et enseignants n’ont pas dit leur dernier mot face au monstre Éducation nationale.


Une autopsie implacable de « l’Ecole que le monde nous envie ».

Lisa Kamen-Hirsig est professeure des écoles depuis 2004. « Maîtresse radioactive », ses chroniques sur RTL, ont séduit un large public. Elle publie des articles sur l’éducation dans divers médias.


Un prof ne devrait pas dire ça 

d’Eve Vaguerlant 

(L’Artilleur)

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Résumé : 

Ce livre est d’abord un témoignage, celui d’une professeur qui exerce dans des établissements "standards".

Il ne reprend pas les analyses sur la chute du niveau scolaire, mais choisit d’illustrer, à travers des scènes vécues ce qui mine au quotidien le travail des enseignants et notre système scolaire.

Eve Vaguerlant évoque de façon concrète les raisons du mal-être des professeurs, par-delà la question de la rémunération : l’absence de discipline et de sanctions, le mépris de la part des directions et des personnels en milieu scolaire, l’entrisme des idéologies et de l’Islam, la pression des parents d’élèves.

Elle montre aussi de quelle manière, par idéologie, les professeurs eux-mêmes ont depuis des années œuvré à leur propre déclassement et sont désormais incapables de réclamer les solutions aux difficultés dont ils se plaignent pourtant chaque jour.


L'ex plus beau métier du monde 

de William Lafleur 

(Flammarion)

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Résumé : 


À l'heure des démissions en cascade des enseignants, William Lafleur tente de comprendre comment on en est arrivé là. Il décrit un système sur le point de s'effondrer et qui ne tient plus que par la bonne volonté de professeurs sacrifiant trop souvent leur bien-être au profit d'une institution qui les maltraite. 

Loin de l'image du fonctionnaire capricieux présentée dans les médias, il passe en revue les réformes néfastes des ministres successifs, la formation hors-sol, Parcoursup, les conditions de travail déplorables et les salaires gelés. 

William Lafleur a voulu cet état des lieux de l'éducation en France participatif. Suite à un appel à témoignages auquel ses collègues ont répondu massivement, il a sélectionné les récits les plus percutants pour enrichir sa propre expérience et montrer l'impact direct des dysfonctionnements de l'institution sur nos enseignants et, surtout, sur notre jeunesse. 

Il est temps de redresser la barre, avant que tout le monde ne quitte le navire, avant le naufrage de notre système éducatif.

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